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Evening Crisis [OS] | Ryuu Takeshi
Invité
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Anonymous
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Dim 18 Juin - 13:48

Evening Crisis

OS RP

[CW] Insultes, perte de contrôle, évocation de la mort

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Le funiculaire,19 heures

PDV Ryuu :

Je rentre enfin chez moi. J'en pouvais plus de ces courses. Entre le vieux qui m'a piqué une crise parce que j'avais pris la dernière salade et la caissière littéralement en train de loucher sur moi, il fallait que je sorte de cette supérette...

C'est la dernière ligne droite avant de pouvoir enfin aller prendre une bonne douche glacée et enfin aller me coucher. Bon... plus qu'à attendre que ce foutu funiculaire arrive tout en haut.

Je sors mon téléphone tentant de faire passer mon ennuis soudain. Je cherche alors une des nombreuses vidéos que je télécharge sur mon téléphone mais que je ne regarde jamais. Pourquoi pas en regarder une maintenant que j'ai un peu de temps ?
Je fouille alors dans mes téléchargements, sans succès. Mais où est-ce que je l'ai mise ?
Alors que je commençais à m'impatienter, mon regard se posa sur un article de journal. Un article que je ne connaissais que trop bien.


"Le meurtre Takeshi enfin résolu ?"

PDV omniscient :

Le sang bouillait dans les veines de Ryuu. Son coeur battait la chamade dans sa poitrine, chaque respiration était saccadé et l'épuisait. Sa gorge était en feu. Ses jambes tremblaient comme si elle allaient se décrocher de son corps d'un moment à l'autre. Et tout cela, il le savait. Ryuu aurait aimé se laisser faire, relâcher cette pression soudaine qui était compressée dans la totalité de son corps, se débarrasser de cette douleur qui lui transperçait ses muscles, faire cesser les bruits stridents qui parvenaient à ses oreilles, mais il ne pouvait pas se laisser faire. Si il cédait à cette tentation, les gens, professeurs, élèves étant dehors, probablement à attendre le funiculaire ou les élèves se promenant simplement sur le campus allaient être en danger. Il était certain que des professeurs expérimentés allaient réussir à l'arrêter, à arrêter le démon qui lui criait de tous les tuer mais il y aurait forcément des victimes, des blessés. Il y aurait cette même odeur de sang qui envahissait son espace ce jour là, le même regard apeuré que sa mère lui avait lancé. Cette même sensation de pouvoir. Le pouvoir de tuer.

Il n'y avait rien à faire pour stopper cette crise. Ce qu'il faisait d'habitude, c'était de se mettre à l'abri de tout le monde, du danger qu'il représentait, dans sa chambre, seul. Mais là, le funiculaire était bientôt arrivé, les portes allaient bientôt s'ouvrir, les gens allaient se précipiter à l'intérieur, il allait sortir, à la portée des autres. Ou plutôt, les autres seront à sa portée.

Dans un élan d'espoir, il posa ses coudes sur ses jambes, mis ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux. Voyant que cela ne calmait rien, il tenta le tout pour le tout.
Il arrêta subitement de respirer.

Cette action eu pour but de le couper du monde et de provoquer un état de choc. Si il arrivait à maintenir sa respiration assez longtemps et de la reprendre lorsqu'il est sur le point de mourrir de suffocation, peut être qu'il réussira à reprendre ses esprits.

Alors qu'il commençait à avoir beaucoup de mal continuer de ne pas respirer, ses jambes arrêtèrent de trembler, mais il savait qu'il ne fallait pas s'arrêter pour autant. Puis d'un seul coup, sentant sa force le quitter et se sentant partir, il repris sa respiration. Elle était saccadée et il était comme prévu, en état de choc.

Il poussa donc un soupir de soulagement, accompagné d'un rire. C'était un rire fort qui à première vu pourrait s'aparenter à un rire cynique, mais ce rire montrait sa frustration.
Si il n'aurait pas mis sa vie en jeu, il y aurait eu des blessés, victimes de son imprudence. Il aurait dû supprimer cet article, mais il ne l'a pas fait, et il ne le ferra jamais.

Il se releva, les portes s'ouvrant lors de cette action et repris son habituel air froid et hautain. Il le détestait, mais c'était le seul moyen que les gens l'évitent.
Il sorti donc du funiculaire et se dirigea vers sa chambre.
Il allait enfin pouvoir se reposer.
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