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freaky friday # isaïyah
Morphée Doisneau
Morphée Doisneau
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Morphée Doisneau
Lun 19 Juin - 21:17

Morphée s'était promis qu'il allait faire des efforts.

Qu'il allait être un peu sociable, se mêler aux autres, même se mêler aux étudiants. (il les fréquentait pourtant beaucoup trop pour sa santé mentale) Le problème qu'il y avait avec les étudiants, c'est quand on connaissait dans le détail leur dossier et plus encore, lorsqu'ils venaient vous voir et qu'en les croisant dans les couloirs, vous saviez qu'ils maîtrisaient feu, poison, ou toute autre chose bien sympathique.

Ceux-là, Morphée les évitait comme le diable.

Mû par cette grande décision qui était donc de se mêler un peu à la vie du campus, Morphée avait pris sa guitare sous le bras (ou plutôt derrière son dos, il transportait la grande sacoche à instrument grâce à ses deux anses). Il avait repris une apparence plutôt juvénile après un passage de dix minutes dans les toilettes du campus, ce qui lui avait permis de reprendre son physique originel et faire le plein de sucre.

Morphée sentait toujours fatigué, comme on pouvait l'être après une journée aussi remplie : c'était justifié. Avec l'air d'un gamin de 15 ans qu'il ne prenait jamais vraiment pendant ses sessions, il pouvait prétendre être son propre petit frère, même s'il n'allait pas jusqu'à donner une fausse identité lorsqu'on lui demandait son nom.

Il avait entendu parler d'un groupe qui se réunissait pour jouer, mais il ne savait pas vraiment à qui s'adresser. Se disant qu'il y avait sûrement les listes des clubs dans les bâtiments administratifs, il se rendit dans la tour des corbeaux, mais sans avoir l'intention de s'arrêter à l'étage du doyen (ce dernier le mettait dans un méchant état de crise de nerf, cela aurait été anti-productif). Il était sur le point d'appuyer sur le bouton de l'ascenseur lorsqu'une élève apparut dans son champ de vision.

Merde, pas elle.

Il faillit amorcer un mouvement pour se tirer de l'ascenseur, mais se retint à temps : après tout, ne risquerait-il pas de la toucher s'il le faisait ?
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Lun 19 Juin - 23:37
Merde, la paperasse ce n'est vraiment pas son truc. Faire des allers-retours à la direction parce qu'il manquait des documents l'épuisait plus qu'autre chose. C'est pas comme ça qu'elle imaginais ses débuts dans cette université.

Et puis ils n'auraient pas pu faire leur inscription en ligne comme tout le monde.

Malgré tout les petits inconvénients, elle avait hâte de pouvoir faire de grandes choses. "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" elle avait entendu dire ça un jour et elle en avait bien conscience. Bien qu'elle ne considère pas avoir un grand pouvoir, elle connaît son potentiel destructeur et tenterais tout pour pouvoir se réparer.

Enfin, pour l'instant, ce n'est pas comme si elle était allée bien loin. Les cours sont intéressants, mais pas assez pour évoluer dans sa recherche.

Les écouteurs dans les oreilles, pensives à se demander si elle devait aller dans le département des sciences et se laisser attraper par les soi-disant savants fous dont elle à entendu parler, ou si une autre solution plus sécurisée s'offrirait à elle.

Étouffée par cette chaleur, elle cherche dans son sac en bandoulière sa bouteille d'eau, passant par son carnet de dessin, son téléphone, son petit paquet de bonbons et des papiers sans importance elle trouve enfin sa bouteille et bois une gorgée avant de continuer son chemin.

Elle n'avait pas croisé grands mondes pour l'instant, et avait du mal à se mélanger aux gens. À chaque fois qu'elle passait à côté de quelqu'un, elle mettait le plus de distance possible avec cette personne. Connaissant les conséquences de son poison, elle préférait éviter d'être la cause d'un accident, ou d'être victime d'elle-même.

Attendant l'ascenseur pour aller a sa destination, elle en profite pour changer de musique, pourquoi pas, de la harpe pour calmer ses pensées. Alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrent doucement limite grinçant.

Alors qu'elle s'apprêtait à rentrer elle remarque un homme, merde. Elle ne l'avait pas remarqué directement, c'est trop tard de toute manière, elle est déjà dans l'ascenseur. Qu'elle serait la chose la plus logique à faire ? Sortir ? Mais il va croire que c'est de sa faute. C'est impoli de faire ça, mais est-ce que l'impolitesse compte vraiment lorsque c'est une question de vie ou de mort. Ok, demi-tour et maintenant elle décida.

Elle se retourne pour pouvoir passer les portes flippantes de l'ascenseur, quand elle se rend compte que les portes étaient déjà fermées. ("Bah super, c'est à ça que te sert ton cerveau Isaïyah ? Maintenant, t'es dans un ascenseur avec quelqu'un alors que tu aurais pu l'éviter.")

Elle souffle un coup, évitant les regards, après tout, si elle ne le touche pas, il ne devrait rien se passer, et c'est quoi un trajet en ascenseur ? a peine 40 secondes. (" Je pense pouvoir garder mes mains pour moi-même pendant 40 secondes. ")

Fixant les chiffres qu'affiche l'ascenseur, attendant son étage avec impatience, elle n'avait jamais été aussi proche de quelqu'un depuis très longtemps, le malaise est palpable.

À peine 20 secondes étaient passées et ses pensées ne faisaient que fuser. Elle était bientôt à son étage et... quoi...

Une secousse se faire ressentir, qu'est ce que c'est ? Fin du monde ? Les lapins tueurs dont elle avait entendu parler ? Une explosion ? Non, l'ascenseur était en panne et ne bougeait plus. Bouche bée et choquée, elle ne peut pas s'empêcher de regarder l'homme avec elle dans l'ascenseur, coincé. avec elle. avec son poison. avec son pouvoir. 40 secondes ? putain de merde.

Un petit sourire aux lèvres se voulant rassurante raté, elle a plus l'air crispée qu'autre chose elle lui dit "Em... je crois qu'on est coincé" (Sérieusement Isaïyah, tu penses vraiment qu'il n'avait pas remarqué ?) Elle soupire, c'est vraiment la première chose qu'elle lui a dite ?

Sérieusement, si ce n'est pas la chaleur, c'est le malaise dans l'ascenseur qui va la tuer, combien de temps va-t-elle rester coincée dans ce bourbier ?
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Morphée Doisneau
Morphée Doisneau
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Morphée Doisneau
Jeu 22 Juin - 21:51

Et puis le problème, c'était qu'elle était entrée dans cet ascenseur de malheur en même temps que lui, quasiment. Que de toute sa masse musculaire, Morphée s'était forcé à rentrer quasiment dans le métal, ne lui accordant ni retard, ni sourire, ni bonjour.

Le principe d'ignorer quelqu'un, c'était la bannir de son existence, de se dire que si elle n'était pas vraiment là, elle n'était pas là.

Pourtant, elle continuait à respirer le même air que lui et attendait dans une proximité qu'il jugeait non acceptable, combien même il tentait de mettre une certaine distance entre leurs deux corps.

À un certain moment, l'ascenseur s'ébranla, il y eut quelques secousses puis il s'arrêta. On aurait dit une blague, une de ces vieux blagues qu'aurait pu faire le doyen avant de surgir, derrière lui les caméras de télévision : « vous étiez filmé en direct, c'était un concept génial ! » il en aurait défoncé Scipio.

Le silence fut le seul qui les accueilli, ça et le fait d'entendre sa respiration. Sans doute, s'il avait été seul dans l'ascenseur, se serait-il précipité pour appuyer sur les boutons et il aurait appuyé l'aide (non, soyons clair, il aurait sans doute gueulé pour avoir de l'aide, voir se serait transformé pour défoncer la cage...et serait mort). Sa présence l'incitait à ne rien faire, il restait, parfait pilier, sur place, bouillonnant de rage.

Rapidement, la chaleur s'installa, il sentit son propre souffle, à moins que ce ne fussent des vapeurs de son poisson qui étaient dégagées par tous les pores de sa peau. Il s'imaginait déjà être retrouvé allongé, la peau trou et méconnaissable, dissout dans l'acide alors que elle était encore debout, plus coriace qu'un cafard.

« J'aurais pas deviné. », répondit celui qui avait pris l'apparence du Morphée adolescent.

Mais sa voix était moins incisive qu'il l'aurait cru, son ton était bas, il ne voulait pas la provoquer ou qu'elle ne se jette sur lui. Il n'avait aucune idée de son caractère, après tout, c'était une nouvelle étudiante, mais il savait ce qu'ils étaient capable de faire, s'ils sortaient de leurs gonds.

(après tout, la FEAH n'était pas réputée pour recruter les plus fins)

« Appuie sur le bouton pour appeler les secours, on a l'air fins. »


Elle ne devait pas comprendre que la peur lui agitait le ventre et il tordait les boyaux. Il ferait tout pour que ça n'arrive jamais.
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Sam 24 Juin - 23:14
« J'aurais pas deviné. »

Est-ce qu'elle venait de se prendre un coup de sarcasme de ce mec ? Elle le regarde enfin pour comprends à qui elle a vraiment affaire. Et ça semble être... un adolescent ? Elle fronce les sourcils, qu'est-ce qu'il fait là ? C'est rare de croiser des ados dans l'enceinte d'une université. Au vu de sa "confiance en lui" il doit être le fils de quelqu'un d'influant ici.

Déjà que se retrouver coincée dans un ascenseur était une situation assez gênante, se retrouver coincé dans un ascenseur avec un gamin qui semble la prendre de haut est encore pire. Elle soupire, c'était vraiment sa chance.

« Appuie sur le bouton pour appeler les secours, on a l'air fins. »

Elle lui lance un regard, décidant de ne pas soulever l'arrogance de son compagnon de galère. Elle cherche du regard le bouton pour appeler les secours et cliques dessus. Une sonnerie s'entend, bip... bip.. bip. Elle attend d'avoir quelqu'un pendant quelques minutes, rien, elle appuie à nouveau commençant à s'impatienter, elle tape du pied, l'anxiété et la chaleur commence à monter.

Elle regarde le gamin à côté d'elle, toujours sans savoir comme réagir avec lui. L'anxieuse Isaïyah s'apprête à appuyer à nouveau sur le bouton quand un son retentit, une voix d'homme.

- Hm, bonjour, désolé, j'étais en train de manger. Dit l'homme en avalant sa bouchée Vous voulez quoi ?

Étonnée de la stupidité de la question, elle répond " …Euh, bonjour, on est coincés dans un ascenseur quoi… " Un moment de silence.

- Ah ouais, c’est vrai, et vous voulez quoi ?

Elle fronce les sourcils et dit "Je... on veut que vous nous sortiez de la..."

- Ouais ouais... je vois. un bruit d'assiette se fait entendre suivi par un bruit de bouche.
- Bah il va falloir attendre 1 ou 2 heures, voir plus, ça dépend. Il répond en mâchant sa nourriture.

Elle fait les gros yeux, "QUOI, mais ce n'est pas possible de..."

- À plus tard. Dit l'homme en raccrochant.

Putain, de merde, elle se répète, sentant son cœur battre à la chamade. 2 heures dans un ascenseur avec un gamin qui se pense supérieur à elle, en plus de l'angoisse par rapport à son pouvoir, elle sent qu'elle ne va pas passer le meilleur des moments. Elle se tourne vers le gamin et lui dit :

"Écoute, je ne sais pas qui est ton père ou ta mère ici, mais si tu veux que ça se passe bien, on va devoir coopéré un minimum. Je sais que c'est chiant, moi non plus ça ne me fait pas plaisir, mais essayons d'être agréable l'un envers l'autre." Elle dit de manière ferme. Si elle pouvait bien s'entendre avec son compagnon de galère, ça serait déjà pas mal.
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Morphée Doisneau
Morphée Doisneau
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Morphée Doisneau
Lun 26 Juin - 21:16

On lui aurait dit par le passé de retenir sa respiration, de tenter de faire des exercices, de rester calme.

Inspirer, expirer, tout ça.

Mais comment ils voulaient, ces cons, qu'il restât calme dans la situation que nous connaissions ? Morphée avait du mal à tenir en place, dansant à moitié. Sa main droite avant commencé à tapoter un rythme vain sur sa cuisse, ses yeux à tenter de voir une solution à ce bourbier : pourquoi pas sortir par le haut, mais cela signifiait la toucher, elle.

La voix du type qui était censé réparer les ascenseurs le tua. Morphée eut de la peine à ne plus maîtriser sa transformation, il sentit même un de ses sourcils partir vers le haut comme s'il voulait s'aventurer dans un autre décor.

« Mais quel connard ! », jura-t-il à voix basse. Quelle piteuse image cela renvoyait de lui ou de ses collègues. Il se retint toutefois de ne pas sauter sur le bouton pour ne pas le défoncer.

Mais de penser à ce type en train de manger tranquillement son repas, sans doute le regard happé par un quelconque écran, probablement en train de regarder une rediffusion d'un match quelconque, tout cela suffit à le faire voir rouge. Respirer, inspirer. Il tentait donc de suivre les conseils de ce pote d'hier, même si c'était chaud, même s'il était à deux doigts d'écraser une main énorme contre l'ascenseur, cassant tout au passage.

Et la voilà qui la traitait comme un ado, comme s'il avait l'air d'un ado, comme si à son âge vénérable, on...attendez, il n'était pas un ado, là ? Cette confusion eut au moins le mérite de distraire Morphée, il en soupira même de soulagement.

« Non mais pas de souci, c'est pas ta faute, je crois. », dit-il d'un ton sévère. « C'est celle de l'autre con dans son bureau là ! »

C'était trop, cette fois-ci, il osa traverser l'ascenseur. Il fit toutefois bien attention à ne pas la toucher, la moindre blessure aurait pu annuler sa métamorphose et révéler l'entièreté de ses blessures. Morphée râlait toujours dans ses moustaches, insultant la mère du mec, d'ailleurs, il sonna plusieurs fois fermement sur le bouton avant de décrocher, sitôt le type ayant décroché (de mauvaise humeur, apparemment, mais moins que lui)

« Bon, t'as fini, trouduc ??? J'crois que t'es payé pour faire ton boulot, connard, à moins que tu préfères que nous appelions le doyen ou les ressources humaines ? J'sais pas, p'tete qu'ils apprécieront pas que tu glandes rien au SEUL MOMENT de la journée où t'es d'astreinte, enfoiré ??? »


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Mer 28 Juin - 14:52
« Non mais pas de souci, c'est pas ta faute, je crois. »

Cool, cool, il avait l'air d'avoir compris ce qu'elle voulait dire. C'est un poids en moins pour les épaules d'Isaïyah qui commençait à se demander si elle allait devoir supporter un gamin insolant très longtemps. Mais il a l'air plus compréhensif qu'elle le pensait.

« C'est celle de l'autre con dans son bureau là ! »

Elle regarde le bouton, c'est vrai que celui-là les avait bien pris pour des cons. Il mange pendant l'appel, ce n'est absolument pas rassurant, Isaïyah était bien remonté contre lui. Elle réfléchissait, peut-être qu'elle ferait une déclaration contre lui, ou qu'elle ira écrire une lettre à son patron pour dénoncer son inactivité et son inaction dans une situation qui nécessite de la réactivité.

Elle allait taper du poing sur la table, et pas se laisser faire ! C'est vrai, il lui a raccroché au nez alors qu'elle allait lui demander des solutions pour que ça aille plus vite, et bien non, il voulait pas. C'est inadmissible, elle va peut-être même écrire un tweet enflammé sur cette situation pas le choix !

Oula... l'homme passe devant elle, elle a le réflexe de reculer l'esquiver, même si aucun contact n'aurait pu être fait entre les deux, elle prend l'ancienne place de l'homme qui lui se met à agresser sur le bouton d'appel d'urgence.

« Bon, t'as fini, trouduc ??? J'crois que t'es payé pour faire ton boulot, connard, à moins que tu préfères que nous appelions le doyen ou les ressources humaines ? J'sais pas, p'tete qu'ils apprécieront pas que tu glandes rien au SEUL MOMENT de la journée où t'es d'astreinte, enfoiré ??? »

Wooow.. wow.. wowow... Choquée, mais pas déçue, elle décide de le laisser géré, après tout, c'est peut-être la bonne solution...

Un grognement d'ennui se fait entendre puis la voix de l'homme retentit.

- Il faut vous calmez Monsieur, stresser dans ce genre de situation n'est pas conseiller. En plus, moi... Il fait une pause et bois une gorgée et reprends.

- Moi, je vous ai dit qu'il va falloir attendre quelques heures, c'est comme ça, c'est une question de sécurité... tout ça la... il faut pas être pressé Monsieur... Il s'arrête et reprend en chuchotant presque boudeur.

- En plus, si vous me criez dessus, ça me motive pas trop, je ne vais pas vous mentir...

Choquée du manque de professionnalisme de l'homme, elle chuchote "...mais quel connard...." Abattue par la situation, et comprenant qu'à cause du manque de compétence de cet homme elle allait rester coincé longtemps elle décide de s'asseoir. Tant pis...
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Morphée Doisneau
Morphée Doisneau
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Morphée Doisneau
Mer 5 Juil - 21:32

Être aussi nonchalant était sûrement pire que tout. D'écouter sa voix qui semblait être aussi ensommeillée sortir d'un bouche qu'ils ne pouvaient pas voir. Non, décidément, Morphée savait : lorsqu'il le trouverait, sur le campus, ce type deviendrait son pire ennemi. Pire, il s'emploierait à lui faire la vie dure jusqu'à sa démission.

Il fulminait, ses naseaux auraient pu cracher de la fumée, il n'en fit rien.

Au moins, on pouvait dire que ça lui faisait un peu oublier la présence de la fille, le danger potentiel qu'il courait en étant à ses côtés, la douleur qu'elle pourrait lui faire ressentir (et Morphée en avait si peur, de cette douleur).

« Putain de connard de merde. », fulmina-t-il à voix basse, avant de se rendre compte que toute personne très dangereuse qu'elle était, la fille qui était à ses côtés était une étudiante. Il devait donc se retenir un minimum de proférer injures et autres joyeusetés (même si il ne se retenait guère en présence d'énergumène bien connus des services, c'était le cas d'Orphée, par exemple).

Morphée râla, il aurait voulu foutre un coup de pied plongeant à l'interface qui leur permettait de communiquer. Comment s'appelait ce type, déjà ? Il devait déjà l'avoir rencontré en salle de pause, c'était sûr, même, si seulement il pouvait avoir retenu le visage de ce petit enfoiré qui les faisait attendre dans ses conditions, ça l'arrangerait personnellement.

« OK connard, mais on se reverra. Et ce jour-là, tu vas prendre. »

Il mit fin à la conversation qui n'en était d'ailleurs pas une, se retourna de nouveau vers la fille, toujours adolescent, ce drôle d'ange rebelle.

« J'ai une autre solution, mais elle est un peu plus dangereuse. Y'a une ouverture sur le haut, tu sais. Il n'y a qu'un seul ascenseur ici, si on a une heure, rien ne pourra nous écraser....Rassure-moi, tu sais monter à la corde raide ou je te laisse en plan, le temps que je monte et débloque la situation ? »

Accessoirement, botte les fesses de cet enfoiré.

Une pensée traversa soudainement le cerveau de Morphée : à quel point il pourrait être dangereux qu'elle monte en même temps que lui. Si les cordes d'acier cédaient à cause du poison, ils étaient tous morts.

Pourquoi lui avait-il proposé, merde ?
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