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Life is a good book. [Orphée Tenstein]
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Mar 20 Juin - 17:20
Isaïyah a longtemps cherché un travail pouvant lui correspondre. Déjà qu'elle n'avait pas envie de se retrouver dans un travail qui la forçait à rencontrer grand monde, elle n'avait pas l'impression qu'il y avait beaucoup de choix à Avalyon.

Serveuse, c'était mort, si les uniformes étaient obligatoires et qu’elle devait exposer des parties de sa peau ça serais trop stressant pour elle. Caissière ? Non, il manquerait plus que lors d'un échange d'argent elle touche le client et là, c'est la porte pour elle ! Tout ce dont elle avait besoin, c'était un travail qui limitait les risques et ou elle pourrait croiser le moins de personnes possibles, ce n'est pas trop demander !

Bref, elle a eu la chance d'être arrivée au bon endroit au bon moment, elle s'était proposée dans une librairie pensant avoir très peu de chances d'être engagée. Mais finalement, ils avaient l'air plus qu'heureux d'avoir enfin quelqu'un pour pouvoir s'occuper de leur librairie. Isaïyah, elle était juste heureuse d'enfin pouvoir trouver un travail adapté à elle donc elle n'a pas réfléchis une seconde de plus, elle a accepté. C'est vrai quoi, en général, il n'y a pas trop de monde, et il y a très peu de chances qu'elle entre en contact avec quelqu'un en plus c'est pas mal les livres ! Tout devrait bien se passer, pas vrai ?

Aujourd'hui, c'est son 1er jour, apparemment le patron un peu bizarre avait prévu quelqu'un pour former Isaïyah à son travail. Elle était plutôt contente que ça ne soit pas le patron lui-même qui lui montre tout, elle avait un mauvais pressentiment par rapport à lui.

Bien couverte, ne laissant apparaître que son visage, elle rentre dans la librairie et voit un homme à l'apparence assez spécial, même si elle ne s'y attendait pas, un sourire se pose sur son visage voulant faire une bonne 1ere impression. Toujours en gardant une bonne distance entre elle lui, par peur de l'affecter de son poison, elle se présente.

"Salut, Isaïyah Omori, je suis ta nouvelle collègue et apparemment, tu dois me montrer comment ça fonctionne un peu." Elle dit pleines de bonne volontés, et surtout en espérant que ça passe, ce n'est pas comme si elle savait vraiment s’y faire avec les gens. "J'ai hâte de faire ta connaissance." Elle rajoute en priant pour que tout se passe bien entre eux.
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Orphée Tenstein
Orphée Tenstein
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Orphée Tenstein
Mar 20 Juin - 22:32
Le patron est parti. Il t'a annoncé une nouvelle. Pas une nouvelle, mais l'arrivée d'une nouvelle employée étudiante. Tu te réjouis d'avance. A moitié. Pas entièrement. Parce que cela te fait chier de devoir lui montrer tout. Cela trouble ta tranquillité. Mais tu n'as pas le choix. Le point positif est que tu pourras lui donner des trucs à faire. Et au pire, elle te fuira parce que tu n'es pas le type le plus engageant de la terre.

T'es au comptoir près de la porte d'entrée quand cette dernière s'ouvre. Tu relèves un peu la tête et la demoiselle se présente. Déjà là. Elle aurait pu être en retard... quoique non. C'est mieux. Plus vite elle est là, plus vite tu pourras faire le tour de l'endroit et recommencer à lire. Tu fermes d'ailleurs le livre et le range sous le comptoir.

- Salut. Ouais, le boss m'a dit. Je suis Orphée.

Tu portes un masque en tissus noir sur le visage. Il couvre en partie ton visage et tes marques. Ici, dans cette ville infernale, c'est mieux. Tu te fais passer pour maladif et parfois ça passe. Tu le gardes donc. Tu dois faire une impression particulière avec tes vêtements sombres, amples et des bandages par endroits, mais tu n'en as cure.

Tu quittes le caisse, verrouillant bien le tout, et tu lui fais signe de te suivre.

- Je vais te montrer les rayons. Mais le mieux, c'est que tu te perdes dedans à un moment.

Elle doit te suivre si elle veut les explications. Tu lui montres le rayon jeunesse, celui pour jeunes adultes, l'entièreté de la zone thriller, celui des romans à l'eau de rose, le rayon scolaire avec antiquité, sciences, truc social, droit, et tout le bazar, puis le rayon étranger et langues étrangères tout petit. Tu déballes tout au fur et à mesure, d'un ton monocorde, fatigué et blasé. La tâche ne t'enchante pas, mais tu le fais.

- ça c'est pour la boutique. À l'arrière, y a une petite pièce pour nous. Tu peux y déposer tes affaires, prendre tes pauses. Et les stocks sont à côté. Les commandes de livres.... Je te les expliquerai le moment venu.

Tu lui montres la porte de la pièce en question puis tu te rediriges vers ta place première, ta jolie chaise qui tourne en attendant les clients qui voudraient un livre.

- Tu viens d'où ?

Tu poses la question en premier. Parce qu'elle te dit quelque chose. Et parce qu'ainsi, tu pourras esquiver ses questions à elle envers toi.
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Mer 21 Juin - 17:24
- Salut. Ouais, le boss m'a dit. Je suis Orphée.

La tension est palpable, enfin pas vraiment, juste une impression que ça l'ennui plus qu'autre chose, la volonté et l'énergie n'est pas présente, et puis la voix monotone d'Orphée semble mettre une clim à Isaïyah. Le profil est intéressant, Orphée, un prénom presque féerique, un masque sur le visage ? Est-il malade ou peut-être qu'il est plus à l'aise comme ça, c'est peut-être purement esthétique, c'est possible non ? Bref, ce n'est pas comme si c'était vraiment important sur le moment.

De toute façon, on est là pour taffer et c'est tout.

Il lui fait signe de le suivre, elle commence à marcher doucement vers lui, faisant attention à ses pas faisans en sorte de ne pas trop proche de lui.

- Je vais te montrer les rayons. Mais le mieux, c'est que tu te perdes dedans à un moment.

"Ok" elle murmure. En le suivant toujours, le tour des rayons se fait, en passant par le rayon enfant aux rayons langue étrangers, rien de choquant, Isaïyah s'y attendait et à bien assimiler le tout.

Elle n'a jamais été une grande fan des livres, mais elle doit bien l'avouer que de se retrouver entourer de livres donne envie de tous les explorer. En-tout-cas, ce n'est pas la manière pour expliquer de son collègue qui lui donnerait envie de s'y lancer, il avait tellement l'air blasé que chaque mot lui retirais petit à petit sa bonne volonté. Mais elle comprenait, peut-être qu'il n'avait pas envie que le directeur bizarre l'avait forcer, ou même, c'est peut-être sa nature. Elle-même pouvait être considérée comme froide quand on ne la connaissais pas, alors elle n'allait pas le juger. Quoi que, peut-être juste un peu.

- ça c'est pour la boutique. À l'arrière, y a une petite pièce pour nous. Tu peux y déposer tes affaires, prendre tes pauses. Et les stocks sont à côté. Les commandes de livres.... Je te les expliquerai le moment venu

Un hochement de tête, alors qu'elle s'apprête à aller dans cette petite salle qui semble devenir sa futur safe place, la voix de son collègue retentit :

- Tu viens d'où ?

Ne s'y attendant pas, elle hausse les sourcils d'étonnement. "Euh, je viens de New-York..." Elle répond avec hésitation, ayant été adoptée jeune, elle a toujours eu du mal à vraiment dire qu'elle venait de New-York, elle avait l'impression de mentir à chaque fois.

Ayant répondu à son collègue, elle se précipite dans l'arrière-salle et souffle un coup. Déposant ses affaires, elle s'assoit et fait un résumé. Le taff a l'air d'être facile à géré, il n'y a pas l'air d'avoir grand monde. Le collègue à l'air froid, on ne va pas beaucoup s'amuser, et en plus, elle ne lui a pas dit "et toi" à sa question. Trop concentrée à vouloir quitter la scène, elle en a oublier les bonnes politesses.

Calmée, et prête à affronter le monde. Elle retourne en salle, tout en observant les livres, pointant le doigt vers les livres sans rentrer en contact avec eux. Elle s'avance vers Orphée.

"T'aimes bien travailler ici ? Enfin, ça doit être calme souvent, ça ne te dérange pas ?" Elle posa la question tout en l'observant. Elle se demandait quel autre profil qu'elle pouvait bien se retrouver a travailler dans une librairie. "Au fait, je ne t'ai pas demandé d'où tu venais, excuse-moi ce n'était pas très poli de ma part." Elle lui demande tout en observant le bureau où il était assis.

Curieuse, elle regarde le livre qu'il lisait, elle se demandait qu'elle type de livre,  ce n'était pas très clair. Elle pointe du doigt le livre et lui demande.

"Il est bien ton livre ? Ca parle de quoi ?" Elle l'interroge sans se demander si cela pourrait le gêner de répondre. La curiosité d'Isaïyah a toujours surpassé son tact et sa politesse.
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Orphée Tenstein
Mer 21 Juin - 21:38
Surprise. C'est le sentiment que tu ressens à ce moment précis, à cause de la réponse inattendue, surtout la ville citée. ça fait loin pour se perdre ici. Et puis, la surprise également parce qu'elle s'est précipité dans la pièce.

Tu l'y laisses et reprends tes activités. Le livre ressort de sa cachette et s'ouvre a la page où tu t'étais arrêté.
Elle revient, mais tu ne relèves pas le nez. De même lorsqu'elle te questionne.

- Oui, c'est mieux que livreur.

Parce que t'avais songé à ce boulot là, mais le permis, et ton état, et ta vue... Non, c'était à éviter.
Comme elle semble vouloir faire la conversation, tu la regardes cette fois-ci.

- C'est ce que je cherchais, donc ça me convient, ouais. Mais y a des périodes où parfois y a plus de gens.

Tu hausses ensuite les épaules. T'es pas très poli non plus et c'est pas le pire cas que tu as vu.

- T'en fais pas. Et je viens d'ici.

Tu t'étends pas sur le sujet.
Tu regardes son doigt qui pointe vers toi.

- Ouais, sinon je le lirais pas. C'est un truc connu, je crois. Un type qui veut rester jeune et le peut grâce à son portrait et qui sombre dans les pire déboire alors que son portrait devient monstrueux.

Comme quoi, parfois, les défauts rendent l'homme plus monstrueux que les monstres.

- ça me change des livres de cours. Mais tu parles bien français pour quelqu'un qui vient de New York ? C'est pas un mensonge que tu m'as sorti ?

Tu souris sous ton masque, mais il se lit dans tes yeux. Tu penches un peu la tête sur elle alors que tu te fais comme inquisiteur. Une note de taquinerie s'était aussi fait sentir dans le timbre de ta voix
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Jeu 22 Juin - 22:44
- Ouais, sinon je le lirais pas. C'est un truc connu, je crois. Un type qui veut rester jeune et le peut grâce à son portrait et qui sombre dans les pire déboire alors que son portrait devient monstrueux.

Elle acquiesce en se demandant comment elle réagirait dans cette folie. Être obsédé par son apparence semble plus être une malédiction qu'autre chose. Elle se regarde dans l'une des fenêtres de la librairie. Elle n'a jamais vraiment été obsédée par son apparence. Enfin, ce qui l'obsédait, c'était de savoir à quoi ressemblait ses parents. Si elle avait le même nez que sa vraie mère ou son vrai père. Peut-être qu'elle avait des frères et sœurs biologiques dont elle n'avait jamais pu faire la connaissance. Elle lâche un soupir, c'est fou comme rien qu'un résumé de livre peu la faire sombrer dans ses pensées.

- ça me change des livres de cours. Mais tu parles bien français pour quelqu'un qui vient de New York ? C'est pas un mensonge que tu m'as sorti ?

Elle le regarde, presque choquée, est-ce de la taquinerie qu'elle vient de capter chez lui ? Peut-être qu'elle l'avait jugé un peu trop vite, peut-être qu'il y a une once d'humour chez ce collègue, et peut-être qu'elle ne s'ennuierait pas totalement avec lui.

Elle imite le semblant d'expression qu'elle arrive à capter chez lui, avec un petit sourire au coin elle lui réponds :

"Je ne suis pas une menteuse, voyons." Plus détendue, elle s'accoude au bureau tout en restant en alerte au cas où on contacte physique devait se faire, mais vu le caractère d'Orphée, il y avait très peu de risques. "J'ai juste eu la chance d'avoir une bonne éducation, je n'ai pas trop à me plaindre." C'est vrai qu'elle n'avait pas trop à se plaindre, elle avait eu la chance d'être adoptée par une bonne et grande famille. Ils lui ont appris beaucoup de choses même si elle ressentait un vide, il manquait quelque chose. Elle se sent ingrate, car malgré tout les avantages qu'elle a pu avoir grâce à ses parents elle n'a pas l'impression d'être plus chanceuse que ça.

"Toi aussi, tu vas à FEAH, j'imagine ?" Ça ne serait pas étonnant vu le nombre d'étudiants qui travaillent et se baladent à Avalyon. "C'est quoi ton truc à toi ?" Elle l'observe en l'analysant comme si elle cherchait à trouver la réponse avant même qu'il réponde.
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Orphée Tenstein
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Orphée Tenstein
Sam 24 Juin - 21:29
Elle réagit en fonction de ce que tu lui racontes et elle finit même par venir vers toi. Un soupir lui échappe sans que tu en connaisses la raison. Ses pensées, elle les garde bien pour elle, et... Tant mieux, ça fait moins de bavardage. Quoique t'es malgré tout assez curieux, sans pour autant l'avouer.

Haussement de sourcils à ses dires. Pas une menteuse ? Alors quel est son secret. Elle t'en fait part en citant une bonne éducation. ça sent la famille qui l'entoure. Quoique, parce qu'elle finit quand même ici dans ce trou paumé de librairie. Tu redresses la tête, maintenant que le mystère est résolu sur son accent, et tu caresses la couverture du livre d'un geste discret. Tu n'as rien à raconter. Tu n'es pas le type qui raconte sa vie, mais celui qui vit tranquille. Tu hésites aussi, car tu devrais lui montrer comment fonctionne la caisse, les commandes, le programme pour les livres, etc. Mais t'as la flemme aussi, et aucun client pour servir de cobaye.

Puis elle pose une question innocente, suivie d'une seconde. Tu relèves lentement les yeux vers elle.

- Pourquoi je serai à la Feah ? Il y a d'autres endroits, non ?

Tu as envie de jouer l'espace d'un instant, mais ça te fatigue. En plus, elle répond d'elle-même à l'interrogation que tu pourrais lui poser, car elle a dit "toi aussi", donc elle y est.

- Mais ouais, j'y suis. T'es nouvelle ? J'ai pas souvenir de t'avoir déjà croisée.

Ne pas avoir de souvenir, tu te trouverais presque drôle.
Tu fronces ensuite les sourcils, d'incompréhension.

- Mon truc ? Tu entends quoi par là ? Tu peux me donner un exemple avec ton truc à toi ?

Tu reprends ses mots, tu renvois la question, tu joues l'ignorant, parce que parler de toi, ça te saoule. Et ce faisant, tu croises les bras sur le bureau.
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Sam 24 Juin - 23:52
- Pourquoi je serai à la Feah ? Il y a d'autres endroits, non ?

Elle hausse les épaules et lui répond en observant le bureau.

"Je ne sais pas, comme t'as mentionné que ça te changeait des livres de cours... ça ne serais pas étonnant que tu sois a la FEAH"

- Mais ouais, j'y suis. T'es nouvelle ? J'ai pas souvenir de t'avoir déjà croisée.

Un sourire se dessine sur son visage, même s'il portait vraiment attention aux gens qui l'entouraient, elle sait très bien qu'il ne l'aurait pas remarqué. Toujours dans sa bulle, elle a pour habitude d'être effacée.

"Ouais, je suis en première année."

Elle a aucune idée de ce qu'elle fait dans cette université, c'est sa première année, mais elle est totalement perdue sur ses propres intentions.

- Mon truc ? Tu entends quoi par là ? Tu peux me donner un exemple avec ton truc à toi ?

Elle fait les gros yeux, elle ne s'attendait pas à avoir cette question, visiblement mal à l'aise elle lui réponds.

"En général a la FEAH, rare son ceux qui n'ont pas de capacité..." Elle s'arrête, le fixant essayant de savoir d'avance si c'était vraiment une bonne idée de lui dire. En général, ça fait plus peur qu'autre chose, mais lui cacher serait complètement débile de sa part. Après tout ils sont collègue, et le directeur est déjà au courant, elle ne risque pas de se faire virer pour ça... Elle soupire.

"Moi mon truc, c'est que je peux... empoisonner les gens seulement avec... mon toucher." Elle dit en montrant ses mains couvertes de gants. "Je ne le contrôle pas tellement, donc j'évite de toucher tout ce qui bouge." Elle regarde le visage d'Orphée, et sans même attendre de signe positif ou négatif elle enchaîne en disant "Écoute, je peux comprendre si tu veux que je m'éloigne, ou que j'arrête de te parler, tu as juste à me le dire."

Elle avait déjà perdu tous ses amis à cause de ça, donc perdre une connaissance n'est rien à côté.

"Après, tu dois quand même me dire, c'est quoi ton truc... c'est donnant-donnant."
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Orphée Tenstein
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Orphée Tenstein
Dim 25 Juin - 17:45
Une nouvelle de première année. C'est donc pour ça qu'elle ne te dit rien ? À moins qu'elle se cache de la foule ou ne surgit à certain moment. Puis elle explique ce qu'elle entend par "truc". C'est bien ce dont tu pensais. Mais tu n'as pas envie de te dévoiler de la sorte. Tu soutiens son regard, aussi blasé que d'habitude, l'étincelle de la taquinerie avait disparu. Et finalement, après un soupir, elle donne son "truc". Tu observes ses gants, ses mains, son corps couvert et reviens sur ses yeux. Tu sens une accroche avec elle, avec cette phrase qu'elle vient de te sortir.

"Je peux comprendre si tu veux que je m'éloigne ou que j'arrête de te parler."

Tu pars en un éclat de rire qui te fait te courber sur la planche en bois du bureau.

- Quoi ? Juste pour ça ? Pff... ça va, c'est rien, c'est un peu emmerdant, mais c'est pas ce qui va me faire fuir.

Tu te redresses et plante tes yeux bleus pâles sur ses prunelles à elle. Tu t'accoudes à nouveau et te penches vers l'avant.

- Donnant-donnant ? J'ai pas dit que je te donnerai mon truc si toi tu me disais le tien ~

Tu te fais à nouveau joueur. Ton index se pose sur la couverture de ton livre et trace des cercles invisibles dessus, pour t'occuper en même temps que tu parles.

- T'as pas d'antidote à ton poison ?

ça pourrait l'aider. Pourquoi tu penses à l'aider ? Parce que l'idée de créer un antidote à partir de son pouvoir te parle ? Tu voudrais pas plus que ce qu'on te fait subir. Mais tout dépend comment l'affaire se ficelle.
Tu hausses ensuite les épaules.

- Hm. Allez, je vais te montrer un de mes trucs. Faudra revenir pour en connaitre davantage.

Tu décroises les bras pour en lever un vers ton oreille et attraper la bande de tissu du masque que tu retires. Tu dévoiles alors ta face dans la clarté de la librairie.

- Je pourrais faire un remake du monstre de Frankenstein avec ma gueule. ça te va comme truc ?

C'est assez donnant-donnant pour elle ? Tu la toises un peu.

- ça va ? Pas trop dégoutée ? Tu veux toujours bien travailler avec moi ?

C'est pas pour rien que tu te camoufles un minimum.
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Dim 25 Juin - 22:42
- Quoi ? Juste pour ça ? Pff... ça va, c'est rien, c'est un peu emmerdant, mais c'est pas ce qui va me faire fuir.

Sérieux ? C'est passé ? C'est vrai qu'ici, les gens acceptent plus facilement ce genre de chose... mais c'est toujours un choque pour Isa.

- Donnant-donnant ? J'ai pas dit que je te donnerai mon truc si toi tu me disais le tien ~.Il rajoute alors qu'elle est encore déstabiliser par le eye contact.

Elle fronce les sourcils et penche le visage essayant de prendre un air menaçant. Bien qu'elle soit curieuse, elle était en réalité déjà contente qu'il l'accepte comme elle était, elle avait le coeur léger, donc elle n'allait pas le forcer a dire grand dire choses.

- T'as pas d'antidote à ton poison ?

Elle soupire, un antidote ?

"Non, enfin, c'est ce que j'étais un peu venue chercher ici, un antidote ou au moins de quoi apprendre à contrôler ça, mais j'évolue pas du tout." Elle termine en levant les yeux au ciel.

- Hm. Allez, je vais te montrer un de mes trucs. Faudra revenir pour en connaitre davantage.

Petit sourire au coin, alors qu'elle est contente d'avoir ce qu'elle veut sans pour autant avoir forcé. Elle applaudit l'encouragement avec hâte. "Montre-moi tout ça !" Elle dit avec un peu l'excitation.

- Je pourrais faire un remake du monstre de Frankenstein avec ma gueule. ça te va comme truc ?

Absolument pas dérangée, elle s'approche pour regarder sa cicatrice ne remarquant même pas qu'elle se fait toiser.

"Woow... stylé..." Elle ne peut pas s'empêcher de dire. Connerie remarquée, elle met sa main devant sa bouche et se reprend. "Enfin, c'est pas ce que je voulais dire, bien sûr que je veux travailler avec toi, et non, ça ne me dégoûte pas..."

Elle le regarde pendant 5 secondes, puis rigole doucement.

"Je pensais que t'étais un mec plutôt... grognon, finalement ça va ! Je t'aime bien..." Elle lui dit directement.

Il lui en fallait pas beaucoup à Isaïyah pour apprécier quelqu'un tel qu'il est, de plus, elle ne ressent pas grand-chose de négatif chez lui ou envers lui, en tout cas pour l'instant, bien qu'elle ai conscience que cela ne fait pas longtemps qu'ils se connaissent.
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Orphée Tenstein
Orphée Tenstein
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Orphée Tenstein
Mer 28 Juin - 14:01
C'est quoi la tête qu'elle fait quand tu refuses dans un premier temps de lui donner une info sur toi ? Elle est presque amusante à ennuyer. Au moins ça pourra être plaisant de travailler avec elle, même si ça ne fait pas assez longtemps pour pouvoir le dire avec précision.

Tu penches un peu la tête sur le côté en l'écoutant et analyse ses propos.

- Hm. Pour un antidote, vois avec le département des sciences. Mais les laisse pas faire de toi leur cobaye, c'est pas très amusant. Pour contrôler... ça fait longtemps que t'as ton pouvoir ?

Sans sa réponse, tu dirais que non, sinon elle ne chercherai pas un moyen pour y arriver. À moins qu'il soit à ce point ingérable. Pourtant elle met des gestes barrières, donc c'est qu'il y a aussi moyen de le contrer. Mais bon, toi, t'es pas là pour aider tout un chacun, t'es aussi dans la merde.

Et une fois que t'as retiré ton masque, ce n'est pas du tout la réaction à laquelle tu t'attendais. Tu clignes des yeux avant de rire.

- C'est pas courant qu'on me sorte ça. En général, ce sont les timbrés ou les fous de sciences ou de scarifications. Enfin, soit.

Elle semble honnête vu comment elle parle, te balançant ce qu'elle pensait et que maintenant elle t'apprécie. Tu souris en coin devant sa franchise.

- ça, c'est seulement parce que tu me connais depuis 10 minutes. Tu verras, demain tu pourras plus me sentir.

Surtout s'il fait chaud. Mais tu te passes de faire le commentaire.
Tu continues de l'étudier du regard. Puis tu pousses un soupir.

- Je peux pas encore émettre de jugement sur toi, Isaïyah.

Parce que tu ne vois d'elle que ce qu'elle veut bien montrer en ce moment, même si elle est naturelle au premier abord. Il n'y a pas a dire, tu as une certaine méfiance envers les autres au départ.
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Jeu 6 Juil - 22:31
- Hm. Pour un antidote, vois avec le département des sciences. Mais les laisse pas faire de toi leur cobaye, c'est pas très amusant. Pour contrôler... ça fait longtemps que t'as ton pouvoir ?

Malgré l'avertissement de sa nouvelle connaissance, elle savait déjà que sa décision était déjà prise, elle n'avait aucune envie de vivre avec ce pouvoir, enfin, cette malédiction qu'elle appellerait plus. Donc même si elle devait servir de rat de laboratoire, elle serait prête à assumer.

"Ça doit faire 4 ans..." Elle dit avec une pointe de désespoir. 4 ans et aucune évolution, rien, elle stagne et elle ne semble pas remarquer une lueur d'espoir. Cette université ne lui a rien appris sur elle-même. Au moins, elle a pu rencontrer des gens qui lui ressemblaient.

- C'est pas courant qu'on me sorte ça. En général, ce sont les timbrés ou les fous de sciences ou de scarifications. Enfin, soit.

Elle ne rentrait dans aucune des catégories. Elle n'était juste pas choquée de fois ça, elle était habituée a bien pire, donc ça, ce n'était rien de grave de son point de vue.

- ça, c'est seulement parce que tu me connais depuis 10 minutes. Tu verras, demain tu pourras plus me sentir.

Elle hausse les épaules, elle n'a pas vraiment besoin de plus pour apprécier quelqu'un. Elle est déjà soulagée que ça ne soit pas totalement un rabat-joie. Ce qui est un assez gros soulagement, car elle avait conscience de ne pas avoir choisi le taff le plus passionnant. De toute manière, si elle devait ne plus l'apprécier le lendemain, ça ne serait pas son choix, elle vit au jour le jour.

- Je peux pas encore émettre de jugement sur toi, Isaïyah.

Pas choquant, voir même logique, ils ne se connaissent pas, en tout cas pas assez pour avoir une opinion totalement formée l'un sur l'autre. Pourtant, Isaïyah ne s'est pas empêchée de le faire. Elle aime la simplicité des choses.

"Je comprends... De toute manière, je n'allais pas te forcer à..." Alors qu'elle allait reprendre la discussion, un client rentre, un air peu agréable, l'atmosphère de la librairie change. Il fait un signe de visage aux deux nouveaux presque amis. Faisans le tour des rayons.

Isa met de côté ce sentiment de malaise et observe Orphée, après tout, sa formation n'est pas totalement terminée.
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Orphée Tenstein
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Orphée Tenstein
Lun 14 Aoû - 10:14
Tu hausses les sourcils. Elle répond peu à tes palabres, mais elle t’annonce depuis combien de temps elle vit un calvaire avec son pouvoir. Une année de plus que toi. Et elle ne voit aucune évolution ? Tu penches un peu la tête sur le côté. Tu n’es pas un expert. Tu ne peux pas l’aider. Mais le ton qu’elle a employé… Tu lèves une main et lui offre une pichenette rapide sur le front.

- T’es encore jeune. ça viendra. Même si ça te semble déjà être une éternité.

Elle s’interrompt dans sa phrase et tu remets ton masque en place sur ton visage. Tu fais un vague signe de tête à l’inconnu qui est rentré. Quand l’homme se trouve dans les rayons, tu reportes ton attention sur la demoiselle et tes yeux sourient.

- Me forcer à … ?

Car tu aurais aimé la suite de la phrase, sans pour autant l’obliger à parler.
D’un signe de main, tu lui indiques de venir près de toi, derrière le comptoir.

- Je vais t’expliquer rapidement.

Tu pointes du pouce en retournant ta main vers les rayonnages.

- Faut garder un oeil par là malgré tout. Et demander si on peut aider parfois. Quand le client a trouvé son bonheur et vient en caisse, faut lui demander s’il a une carte de fidélité et tout le tralala si il en a pas. Après, ben. C’est comme une caisse quoi. Tu scannes. Tu donnes le total, tu gères la caisse.

Tu partages tout ça comme si c’était la base, sans savoir si elle savait comment on faisait, mais tu le sauras bientôt.

- Pour l’état des stocks, ça se fait après. Pour commander parce qu’on a pas le livre, je te montrerai si ça présente dans la journée. Sinon, on fera une simulation.

C’est mieux que rien. Tu ne sais pas quand elle sera toute seule. Car si demain elle travaille et que tu n’es pas là… Ce serait galère. Pas sûr que le patron serait ravi de recevoir un appel. Et toi aussi t’as des trucs à faire et pas forcément l’envie de faire babysitter pendant une éternité, même si elle est sympa au premier abord.

Tu gardes un oeil sur l’homme dont la tête dépasse des rayons de livres. Que l’ambiance change soudainement, ça ne t’affecte pas particulièrement, mais tu n’as pas envie qu’il fasse de possibles vagues.
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