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Et plotch sur le papier (PV Lenore)
Jumeaux Vorobiev
Jumeaux Vorobiev
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Jumeaux Vorobiev
Jeu 11 Mai - 22:53
Qui dit fac dit exposés et dissertations en tout genre, et malheureusement, c'était vrai même pour les facs super-héroïques. En cours d'histoire, toute leur classe s'était retrouvée à devoir préparer des présentations des héros de la Seconde Guerre Mondiale. Le côté cool est que s'était un travail de groupe et les jumeaux s'étaient jetés l'un sur l'autre avant que le prof est eu le temps de dire "Godwin". Le côté moins cool est que les sujets avaient été tirés au sort et les Vorobiev s'étaient retrouvés avec un obscur héros corse. Vous connaissez, vous, le rôle de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale ? Voilà, exactement.

Les garçons s'étaient d'abord tournés vers le poto sûr, Chat GPT Internet. Mais la connexion sur le campus étant ce qu'elle était, et les informations maigres de toutes façons, ils avaient dû se résoudre à renoncer à la solution de facilité, pour se tourner vers des méthodes plus ancestrales. A savoir, la BU.

Là-bas, ils avaient trouvé quelque chose de plus consistants à se mettre sous les crocs et leur présentation prenait forme. Toutefois, Sacha ne voulait rien de moins que l'excellence. Il n'était pas encore parfaitement satisfait. Alors que l'heure de la fermeture se rapprochait dangereusement, il entraîna son frère dans les archives. Rien de mieux que quelques ombres bien placées pour pouvoir se faufiler sans se faire remarquer.

Une fois infiltrés dans la place, le plus dur restait à faire. Trouver les documents qui les intéressaient dans ce fatras à faire hurler Dewey. Comme il commençait à faire tard et que connaissant son frère, ils ne sortiraient pas d'ici avant d'avoir ce qu'il voulait, Kecha sortit ses rations de secours du fin fond de son sac, contenu dans une belle boîte bento. Elle débordait de petits beignets à la confiture de framboise qu'il avait fait hier. Ils étaient encore bien gars et recouverts de sucre glace tout blanc. Il en prit sous les yeux de Sacha, trop saisi par un tel sacrilège pour l'engueuler comme il le méritait. A la place, il secoua la tête, sous le choc.

Tu as ramené tes gâteaux ici ? Sérieusement ?

Eeeh, c'est pas ma faute, je dois bien alimenter mon cerveau ! On n'est pas tous des chauve-souris de bibliothèque, ça me donne faim de réfléchir !

Kecha, je t'ai vu enduré un tournoi d'échec sans même une sucette dans la bouche, alors tu ne vas pas me faire croire que...

Mais devant les grands yeux noirs de son frère, pétillant de plaisir sous le shoot de gras et de sucre qu'il s'envoyait, et devant la poudre blanche qui collait déjà à ses joues, Sacha ne termina pas sa phrase. Il se contenta de soupirer, avant de se remettre à chercher.

Oh et puis fais ce que tu veux, je m'en fous.

Les deux frères continuèrent à chercher en silence. Kecha n'était pas un sauvage et manipulait les feuilles du bout de ses doigts rapidement collants pour ne pas les tâcher. Ce fut lui qui trouva un dossier sur le super-héros corse, qui avait visiblement faire un arrêt à Avalyon durant le conflit.

Eh, regarde ce que j'ai trou...

Dans son enthousiasme et sa hâte de montrer sa trouvaille à son frère, il ne fit pas attention au beignet qu'il tenait à la main. Et lorsqu'il s'en rappela, s'était déjà trop tard. Les jumeaux purent voir une grosse goutte visqueuse de confiture et salive mêlées tombait du beignet pour atterrir sur la première page du rapport.

Plotch.

Ils auraient pu jurer que leurs sens surdéveloppés l'avaient entendu s'écraser sur le papier jauni, mais c'était peut-être leur imagination. Kecha leva des yeux catastrophés vers Sacha, qui lui répondit aussi du fameux regard qui signifiait Je te l'avais bien dit.

HJ:
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Invité
Dim 14 Mai - 13:32
La fin de ta journée se rapprochait dangereusement, et malgré tout ce que tu avais pu accomplir aujourd'hui, tu ne t'étais pas sentie particulièrement productive. Il fallait dire que les archives étaient immenses, et que l'ancien archiviste, s'il y en avait eu un, avait un sens de l'organisation plutôt particulier. Alors en plus de devoir aider tes collègues bibliothécaires à numériser leur partie de l'édifice, tu devais te pencher sur le projet pharaonique de classement des archives, qui te paraissait chaque jour un peu plus insurmontable. Tu ne comprenais pas pourquoi certains rayons étaient classés d'une façon et d'autres non, en fait tu ne comprenais rien - et tu t'étais dis qu'un peu d'uniformité ferait du bien aux archives. C'était le moins que tu puisses faire, et puis de toutes façons... tu étais là pour rester, n'est-ce pas ? N'est-ce pas.

Tu étais partie pour remonter à la surface quand des petits bruits attirèrent ton attention. Des souris ? Peut-être pas... Des souris humanoïdes, en fait, disons. Ton visage se mua en une expression agacée. S'il y avait bien quelque chose que tu retenais de tes anciens petits boulots ingrats, c'est que tu détestais que les clients se pointent à l'heure de fermeture.

Tu t'approches discrètement - tu ne sais pas d'où te vient cette discrétion presque effrayante. L'anxiété ? Peut-être. Les traumatismes infantiles ? Hm, peut-être aussi. Une prédisposition naturelle ? Sûrement, oui. Tu t'approches donc sans un bruit, juste à temps pour voir le drame se dérouler devant tes yeux dont l'éclat de vie a disparu depuis bien longtemps.

Ben super. C'était sûr en fait. Tu avais envie de massacrer ces petites souris russes, et honnêtement, tu étais presque sûre que vu les circonstances le directeur ne t'en voudrait pas. Tu ne savais même pas quoi leur dire. Quelle personne douée de bon sens ramène de la nourriture dans un établissement rempli à ras bord de livres et autres parchemins ? Et le pire, c'est que tu ne savais même pas quelle punition leur attribuer. Parce que clairement, les deux mulots n'allaient pas s'en sortir indemnes, mais tu n'étais pas pédagogue pour un sou. Tu avais juste envie de suivre ton instinct et de leur mettre une raclée, mais ils restaient des enfants à tes yeux, malgré votre maigre différence d'âge, enfin tu supposes. Parfois tu oublies que tu approches dangereusement de la trentaine.

Tu t'approches d'eux, dans leur dos. Et tu soupires - les poings crispés et tes yeux jaunes luisant dangereusement dans la pénombre des archives.

* Non seulement vous vous infiltrez ici, mais en plus vous ramenez de la nourriture ? Tu siffles, masquant difficilement ton agacement.

Tu croises les bras pour te donner un peu de prestance, même si pour être honnête, tu n'es pas bien plus grande que les deux garçons - au contraire même.

* Qu'est-ce qui vous a pris ?! Tu as du mal à éteindre la flamme, mais pour être honnête tu ne leur en veux pas tant que ça - toi, et les bouquins, ce n'est pas tant une histoire d'amour que ça. Tu travailles en tant qu'archiviste pour d'autres qualités que ton amour de la littérature : ton... ta "patience", peut-être ? Non. Tu es là parce que tu es désespérée, Lenore. Et ces gosses, ils pourraient bien mettre à mal ta carrière naissante, surtout si leur erreur est découverte. Donnez-moi une seule raison de ne pas vous jeter en pâture aux Gardiens.
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Jumeaux Vorobiev
Jumeaux Vorobiev
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Jumeaux Vorobiev
Dim 14 Mai - 22:52
Et bien sûr, il fallait qu'ils se fassent choper à ce moment-là, ce n'était pas drôle sinon ! Pris dans le curieux regard d'une des archivistes, les jumeaux se figèrent tels des lapins pris dans les faisceaux de phares. Aucun des deux ne l'avait entendu arriver, malgré leurs sens vampiriques. Sacha, surpris, était automatiquement passé en position de défense, tandis que Kecha avait toujours son air paniqué, et encore plus maintenant qu'il avait été pris sur le fait, le beignet dans une main le document dans l'autre. Il ne savait pas quoi en faire, il aurait bien fait disparaître l'arme du crime dans sa bouche, mais cela n'aurait-il pas été l'insolence suprême ? Il ne put que balbutier misérablement une piètre excuse, qui n'excusait pas grand-chose au final :

J'avais faim...

Sacha, lui, s'était imperceptiblement relâché en voyant que ce n'était qu'un membre du personnel, sans vraiment se détendre. Foutu pour foutu, il décida que quitte à être puni, autant l'être avec panache, et puis, de toute façon, il n'avait jamais su faire grand-chose d'autre que de rajouter de l'huile sur le feu dans ce genre de situation :

Je suis trop beau pour mourir ?

Derrière la bravade, ça carburait dur. Il réfléchissait à prendre son frère et le précieux document sous le bras et de s'échapper par les ombres, nombreuses. Mais cela risquait de rajouter le délit de fuite au reste. Les jumeaux russes, ça ne devait pas courir les couloirs du campus, et si ça remontait jusqu'à la direction, ils ne seraient pas durs à retrouver. Un reniflement interrompit le flots de pensées et il regarda son frère. Et Sacha prit à son tour un air très atterré.  
L'idée d'être jeté en pâture aux Gardiens (peu importe ce que c'était, il avait entendu la majuscule dans la voix donc ça devait être au moins aussi flippant que cette dame aux yeux luisants) avait fait grimper le niveau de stress de Kecha en flèche, suffisamment pour activer les glandes lacrymales.

Je l'ai pas fait exprèèès...

Les larmes ne s'étaient pas encore échappées mais en voyant le liquide rougeâtre s'accumi, Sacha devinait que la digue n'était pas très loin d'être rompue. Et du sang, même dilué, sur du papier, ce n'était pas franchement meilleur que de la confiture de beignet.

Nooon, ne pleure pas, tu vas encore plus tâcher le document !

J'essaie !

Essaie plus fort ! Ca coule, !

En effet, malgré les lèvres pincées et les reniflements de Kecha, un larme avait réussi à s'écouler le long de la joue pâle, laissant une légère trace rose sur son passage. Sacha l'écrasa sans pitié avant qu'elle ne tombe plus bas, en râlant.

Pleurnichard !

Crétin !

Kecha répliqua en lançant mollement en représailles le beignet qui l'embêtait depuis qu'ils avaient été surpris. Vu la distance, son frère n'eut pas le temps de l'éviter, et la nourriture sucrée rebondit sur son front, avant de retomber sur le sol. Sacha porta des mains paniquées à sa chevelure, qui heureusement n'avait pas été touchée, ce qui ne l'empêcha pas de s'exclamer :

Mes cheveux ! T'abuses !

Bien fait ! C'est de ta faute, moi je voulais rentrer je te signale!

Oh, c'est pas moi qui est mis ce foutu beignet dans ta grande bouche !

Eh ! C'est toi la grande bouche !

L'archiviste était momentanément oubliée pendant que les deux étaient trop occupés à se chamailler sur qui était le vrai responsable de ce désastre. Le côté positif est que Kecha avait maintenant une main libre pour essuyer les larmes qui coulait, le négatif est qu'en s'énervant il secouait le vieux document en parlant.
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Mar 16 Mai - 14:57
Ce n'était pas forcément la première fois que tu avais affaire à des étudiants - en même temps, quand on travaille dans un campus, il fallait s'y attendre - mais c'était bien la première fois que tu étais exposée à leurs énergies néfastes pendant autant de temps et avec autant... d'intensité.

Et tu le savais, Lenore. Tu n'étais pas faite pour travailler avec des jeunes. Des ados, des jeunes adultes, des personnes encore dans l'état d'esprit des études, des examens, des révisions. Tu n'avais jamais vécu ça, toi. Et maintenant que tu étais censée être une figure d'autorité pour eux, c'était évident : tu étais perdue.

Et puis, ceux que tu supposais être des jumeaux allaient beaucoup trop vite pour toi. Tu étais une jeune femme réservée, qui prend tout le temps - ou en tous cas souvent - le temps de choisir tes mots pour ne pas t'embarrasser, pour ne pas dire quelque chose qu'il ne fallait pas. En un mot comme en mille, tu avais besoin de temps pour fonctionner correctement. Mais ces deux-là, ils ne te laissaient aucun répit.

Tu écoutes les excuses à deux balles, regardes les larmes monter aux yeux du petit aux cheveux courts, tu constates le début d'engueulade, observes le rapport de force fraternel entre les deux, et ça y est : tu es complètement dépassée. Tu n'es ni faite, ni formée pour gérer ce genre de situation, et naturellement, tu laisses ton embarras et ta frustration exploser dans un ridicule HEY! ARRÊTEZ DE Vous disputer s'ilvousplaît.

C'était... oui, ridicule était le mot. Tu détestais hausser le ton, et en plus de cela ta voix avait tressailli pendant ta phrase et le volume de tes paroles était descendu progressivement jusqu'à un murmure paniqué. Reprends-toi, Lenore.

Tu arraches le document souillé aux mains du garçon d'un geste brusque. Reste les larmes aux yeux, et la vague tension dans l'air, et la punition à gérer, et... et tout le reste, en somme. Tu observes les deux jeunes gens, dépassée et agitée.

* Calmez-vous, tu répètes doucement, les joues roses. C'est déjà plus ferme que ta tentative précédente, mais tu n'arrives pas à être fière. Ne pleure pas, s'il te plaît, tu indiques au garçon. Ce... ce n'est pas si grave. Pas besoin de vous disputer non plus... Tu regardes leurs visages s'éclairer devant ta timidité et ton embarras, comme s'ils pensaient que tu allais te dégonfler et les relâcher sans conséquences. Cela dit, tu ajoutes, je ne peux pas vous laisser partir comme ça. Une punition... s'impose. Vous comprenez ? Tu avais l'air bien moins terrifiante que quand tu as fais ton entrée fracassante dans leur dos.

Il est difficile de trouver la ligne fine entre pédagogie et surdose de gentillesse. Tu veux être ferme, mais tu regrettes de lui avoir fait peur, à ce garçon. Tu laisses échapper un minuscule soupir nerveux, pendant que ton esprit s'agite frénétiquement pour trouver une punition appropriée.

* Pendant la semaine qui viendra, vous serez consignés aux archives pendant deux heures après la fin de vos cours pour m'aider à organiser les documents - ce que j'étais en train de faire avant que vous ne m'interrompiez..., sans quoi j'irai directement parler au directeur de votre comportement aujourd'hui. Tu les observes un instant, les mots se bousculent dans ta gorge sans vraiment que tu ne saches comment les organiser. Pourquoi est-ce que vous étiez en train de lire ça, au juste... ? Un exposé... ? Si ça vous dit, je peux quand même vous aider si vous me promettez d'être... euh, gentils et surtout utiles pendant la semaine prochaine.

Tu es trop gentille, Lenore. Ta générosité te perdra sûrement.
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Jumeaux Vorobiev
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Jumeaux Vorobiev
Mar 16 Mai - 20:48
Les jumeaux s'interrompirent et se tournèrent comme un seul homme vers l'archiviste pour la regarder avec inquiétude. Kecha semblait prêt à redoubler de larmes si elle s'y mettait, tandis que Sacha se sentait légèrement paniqué à l'idée de devoir gérer les émotions d'une autre personne que son frère, une adulte en plus. Les deux frères se regardèrent, avant de hocher la tête pour Sacha et de sourire gentiment pour Kecha, à la jeune femme lorsqu'elle leur demanda d'arrêter de se disputer. Leurs chamailleries étaient telles des averses bretonnes : elles faisaient du bruit, mais disparaissaient aussi rapidement qu'elles étaient arrivées. Le dhampire aux cheveux bruns renifla plus doucement, maintenant qu'il se sentait suffisamment rassuré pour arrêter de pleurer, pendant que son frère se penchait pour ramasser le reste de beignet, également plus détendu maintenant que tout le monde s'était calmé. Il le tendit à son jumeau, qui le remit dans sa boîte. Ils hochèrent la tête encore à la mention de punition. Oui, ils avaient désobéi au règlement en toute connaissance de cause, ils s'étaient faits prendre, normal qu'ils soient punis. C'étaient les règles du jeu.

Ca me va !

D'accord.

Sacha avait répondu avec bien plus d'enthousiasme que son frère. Ce n'était certainement pas la dernière fois qu'il aurait besoin des archives pour ses études et vu le bordel que c'était, il voyait en cette punition une opportunité d'en apprendre plus sur leur fonctionnement. Quant à Kecha, il était loin d'aimer avec autant de passion les vieux papiers que son jumeau, surtout quand il comprit quelque chose.


Mais ça veut dire,... que je vais pas pouvoir prendre de goûters pendant toute une semaine ?!

Boude pas, je t'emmènerai manger une bonne tarte aux pralines avalyonnaise quand ça sera fini !

Kecha tendit son petit doigt en souriant et Sacha l'enlaça du sien d'un air amusé, scellant la promesse. Il se lança ensuite dans les présentations.

Moi c'est Sacha et lui c'est Kecha. Nous sommes en première année. Vous inquiétez pas, il pleure pour un... Aie !

Un coup de coude dans les côtes l'interrompit tandis que son auteur reprenait tout naturellement.

On doit faire un exposé sur lui, mais il n'y avait pas grand-chose à la bibliothèque, donc nous sommes à la pêche aux infos ici !

Avec ça - Il pointa de l'index le document que l'archiviste leur avait repris. - on devrait avoir assez pour finir, inutile de nous aider.

Ses devoirs, il était assez grand pour les faire tout seul, merci. Hors de question de compter sur l'aide de quelqu'un d'autre que son frère. Pendant que Kecha se servait de son smartphone comme d'un miroir pour repérer et essuyer les potentielles traces de sang que ses larmes auraient pu laisser sur son visage, Sacha se lança aussitôt dans la pêche aux infos, comme avait dit son jumeau. Leur punition ne commencerait que la semaine prochaine, mais autant savoir dès maintenant ce qui les attendaient.

C'est qui les Gardiens dont vous parliez ?
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Invité
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Invité
Mar 30 Mai - 0:38
Alors que tu observes les jeunes garçons, qui sont en train de remonter graduellement dans ton estime à chaque petite seconde qui s'écoule, tu te dis que tu t'es peut-être punie toi-même. Après tout, ça allait être bien plus infernal de s'organiser pendant les jours qui suivent (une SEMAINE toute entière!) que de juste assumer personnellement les conséquences des actions de cette paire d'idiots.

Tu ne savais pas si tu réussirais à sociabiliser toute une SEMAINE avec ces garçons. Ce qui se voyait par l'importance et l'emphase que tu mettais à cette SEMAINE mentalement, qui te paraissait déjà aussi longue qu'un mois tout entier. Tu venais de te punir toute seule, c'était certain. Tu adressas un sourire maladroit aux jeunes hommes, timide. Ton premier sourire depuis... sûrement depuis un peu plus tôt que la rentrée, tu ne savais pas trop. Ce n'était pas le principal qui allait te faire sourire, ou tes collègues de la bibliothèque, c'était certain.

* Je vous laisserai une pause entre les deux heures, tu pourras manger si tu en ressens le besoin... mais évite de le faire en lisant..., tu marmonnes tout bas, essayant tant bien que mal d'éviter les effusions de joie. La vision de leurs doigts enlacés te faisait sourire. Tu devais bien avouer que ces petits rats t'attendrissaient. C'était plus fort que toi, tu n'avais pas un cœur de pierre, contrairement à ce que certains ici pouvaient penser.

Tu hoches la tête en les écoutant, avant de pincer légèrement les lèvres à la question de Sacha. Les gardiens...

* Ce sont les statues en armure qu'on peut apercevoir monter la garde dans des endroits sensibles des archives, tu profites de ta phrase pour en pointer un du doigt, je vous invite à les éviter comme la peste, autant de façon générale que pendant votre punition de la semaine prochaine. Personnellement, j'ai une autorisation spéciale pour me balader relativement partout dans les archives, mais je n'irai pas en demander une pour vous, alors si vous atterrissez là où vous ne devez pas être, ils vous élimineront.

Il y a un petit silence qui s'installe, et quand tu essaies de détendre l'atmosphère, tu échoues lamentablement.

* S'il vous arrive des bricoles ici, je ne viendrai pas vous aider, tu leur annonces avec un sourire serein.

Tu n'as jamais été très douée pour discuter avec tes pairs.
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Jumeaux Vorobiev
Jumeaux Vorobiev
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Jumeaux Vorobiev
Mar 30 Mai - 23:37
La promesse d'une pause goûter avait suffit à apaiser Kecha. Sacha de son côté appréciait de plus en plus cette archiviste. Elle lui rappelait leur tutrice de son côté ferme. Loin de le freiner, les derniers mots de la jeune femme le fit éclater de rire à en découvrir ses petits crocs. Chacun sa merde était un concept qui lui parlait et il respectait ça. Et puis, il était Sacha Vorobiev, il n'avait pas besoin d'aide.

Je vais bien m'amuser ici !

Quant à son jumeau, qui n'était déjà pas très jouasse à l'idée de passer une semaine en retenue ici, déchantait un peu plus de seconde en seconde. Surtout devant la lueur d'excitation malsaine qui s'était allumée dans les yeux du dhampire aux cheveux longs à l'explication sur les gardiens, et qui ne semblait ne plus vouloir s'éteindre. Que voulez-vous, plus de neuf ans de maltraitances psychologiques et physiques laisse des traces, surtout chez de jeunes enfants. Chez Sacha, cela se traduisait principalement par la conviction qu'il devait être assez fort pour pouvoir protéger son frère et lui-même envers et contre tout et donc une une tendance à vouloir sans cesse tester et repousser ses limites. Mêlez à cela la tendance qu'ont les jeunes de son âge à se croire immortels (surtout que Sacha, au plus profond de lui-même, avait cette conviction que tant qu'il avait son frère et sa tutrice, rien d'irréparable ne pourrait vraiment lui arrivait) et vous avez un adolescent dont la témérité frôlait parfois l'auto-destruction.

Kecha savait donc que s'il ne mettait pas le holà très vite, ça risquait de vite mal très mal tourner cette histoire. Il mit les poings sur ses hanches, fronçant les sourcils d'un air aussi sévère que mécontent.

Niet.

Mais quoi ! J'ai encore rien fait !

Je connais ce regard. C'est celui de quand tu vas faire une bêtise ! Interdiction d'aller chercher embêter les gardiens é_è

Maiiis des armures ! Comme dans...

Il ne termina pas la fin de sa phrase, car il savait que son frère comprendrait à quoi il faisait référence et que cela ne regardait nullement l'archiviste. Et Kecha eut effectivement un léger hochement de tête, mortellement sérieux malgré la légèreté de ses paroles.

Je sais, mais je n'ai vraiment pas envie de finir la soirée à l'infirmerie, et puis tu m'as promis une tarte aux pralines, et si t'es blessé on pourra pas finir notre retenue et aller à Avalyon manger des tartes... donc non.

Raaah :<

Le danger était contenu pour l'instant. Kecha n'était pas idiot, il savait que son frère finirait par aller chercher la bagarre. Mais au moins ça leur laissait du temps d'étudier les gardiens et leurs points faibles avant d'aller se frotter à eux. Il le laissa donc râler dans son coin pour sortir son sourire le plus parfait de garçon-bien-sous-tout-rapport, celui qui charmait les professeurs depuis le collége et laissait penser aux mamies qu'elles aimeraient bien que leurs petites-filles épousent un gentil garçon comme lui.

Vous pouvez nous rendre le document, s'il vous plaît Madame ? Je vais juste prendre en photo les passages qui nous intéresse pour l'exposé puis le remettre à sa place, promis !
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